Développement Durable, RSE et Energies

La Stratégie internationale des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR) a estimé les pertes économiques associées aux catastrophes naturelles à 2 500 milliards de dollars depuis 2000. En 2011, la Thaïlande a perdu environ 5 pour cent de son produit intérieur brut (PIB) à la suite d’inondations. Le Japon a quant à lui perdu environ 4 pour cent de son PIB en raison du tremblement de terre et du tsunami.

La crise de pollution atmosphérique de 1997 avait duré près de trois mois et avait coûté à l’Asie du Sud-Est près de 9 milliards de dollars du fait de perturbations du trafic aérien, de dépenses en matière de santé et d’autres impacts pour les entreprises. Le tourisme représente 6,4% de l’économie de la Malaisie et près de 5 à 6% de l’économie de Singapour. Les analystes pensent que le secteur prendra un coup sévère, même s’ils ne peuvent pas quantifier les dommages.

Selon François Brottes (député PS, Isère), qui préside cette commission, "il ne s'agit en aucun cas de remettre une pièce ou de ré-ouvrir le débat sur les gaz de schiste en France. Mais au même titre que la catastrophe de Fukushima a impacté la filière nucléaire ou que certains conflits armés ont une influence directe sur l'économie du pétrole, l'avènement d'une exploitation massive des gaz de schiste en Amérique du Nord est un élément de contexte dont il faut mesurer les conséquences". Les députés souhaitent "établir un diagnostic sur l'impact que cette exploitation récente des gaz de schiste américains a très concrètement aujourd'hui, sur la filière gaz en France, sur ses conditions d'exploitation, mais aussi sur les autres sources d'énergies en France et en Europe".