-Le dernier appel d’offres pour la recherche et l’exploration en hydrocarbures a été couronné par seulement 4 permis sur 31. Peut-on parler d’une perte d’attractivité pour l’Algérie ?
Ce résultat est un échec cuisant de la politique de recherche et d’exploration des hydrocarbures en Algérie. C’est aussi le résultat de la perception du risque pays et du manque d’attractivité de notre économie.
D’autant plus que l’épisode Tiguentourine a semé le doute chez les pétroliers internationaux quant à la sécurité physique de leur personnel et de leurs investissements.La perte d’attractivité de l’exploration est une tendance de fond depuis l’amendement du 29 juillet 2006, de la loi n°05-07, du 28 avril 2005 relative aux hydrocarbures, jugé «inamical» par les pétroliers. Ainsi, lors des trois avant-derniers appels d’offres (2008-2011), seulement 9 licences ont été accordées pour 36 périmètres proposés. La toute dernière loi sur les hydrocarbures n’a pas apporté les changements espérés et s’est par conséquent avérée tout aussi inefficace pour repositionner la destination Algérie dans l’industrie des hydrocarbures.
Chaque direction implique des efforts considérables de recherche fondamentale et appliquée. Ainsi l'économie russe repose sur l'exploitation du pétrole et du gaz, pour lesquels la zone arctique est stratégique : de source russe, 43% des réserves de pétrole et 91% des réserves de gaz se trouvant sur le plateau continental arctique appartiennent à la Russie. Une part très importante de l'activité de recherche scientifique et technologique russe en Arctique est donc directement liée à l'extraction des hydrocarbures.