Depuis les années 2000, les Technologies de l'Information et de la Communication prennent une place croissante dans notre vie. A l'image de la banque ou même de la santé, elles sont devenues indispensables au bon fonctionnement de certains secteurs d'activités. L'industrie manufacturière n'échappe pas à cette tendance de fond. Au même titre que la machine à vapeur, l'électricité ou l'automatisation ont révolutionné la production industrielle au cours des deux derniers siècles, les TICs et les technologies Big Data bouleversent eux aussi les secteurs productifs.
"Smart Factory", "Innovative Factory" ou "Industrie 4.0" sont autant de manières de parler de l'usine du futur. L'ACEEE (American Council for an Energy-Efficient Economy) en propose la définition suivante : "l'industrie de demain intégrera à ses processus industriels traditionnels les Technologies de l'Information et de la Communication, et ce, afin d'améliorer l'efficacité de nos modes de production actuels" [1]. Contrôle accru des processus industriels permis par des capteurs de plus en plus sophistiqués, insertion d'intelligence artificielle dans les logiciels de pilotage des activités ou encore connectivité renforcée facilitant les interactions entre l'usine et le monde extérieur sont des exemples des nombreuses mutations auxquelles se prépare le secteur industriel.