Des chercheurs de l’Université Ben Gourion du Néguev (Israël) ont récemment montré que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère fait diminuer de façon importante la quantité de fer et de zinc contenue dans des plantes comme le blé, et menace directement la nutrition humaine. Ces deux éléments sont en effet essentiels à une bonne santé.
Les plantes utilisent le CO2 lors de la photosynthèse pour fabriquer leurs propres nutriments selon plusieurs mécanismes de fixation : par exemple, le « C3″ , typique des régions à ensoleillement faible, pour le blé, le riz et le soja entre autres, et le « C4″ , dans les zones chaudes et ensoleillées, pour le maïs, le sorgho, etc. Depuis le début des années 90 déjà, des chercheurs avaient constaté, à échelle expérimentale, que les quantités de fer et de zinc baissaient dans certaines plantes (blé, orge, riz), cultivées avec un taux de CO2 élevé imposé. Mais une nouvelle technologie a permis de mener cette expérience à échelle plus significative, avec un taux de CO2 administré de 546 à 586 parties par million, taux atmosphériques moyens estimés pour 2050.