La voie vers un air plus propre passe par les filtres à particules et les technologies de réduction catalytique des oxydes d'azote. Quelles sont les substances toxiques que renferment les gaz d'échappement, quels sont les filtres efficaces et quels sont ceux qui ont des effets secondaires ?
Grâce aux filtres à particules dont ils sont équipés, les véhicules diesel les plus récents (Euro-6) n'émettent pratiquement plus de particules de suies nuisibles à la santé. Toutefois de nombreux camions, autobus, engins de chantier ou locomotives diesel plus anciens circulent sans filtres. Il serait cependant tout à fait possible des procéder à leur post-équipement – un thème des plus actuels comme le montrent les débats qui ont eu lieu le 6 mai au Conseil national. Il y a quelques années déjà, l'Empa a développé, en collaboration avec l'industrie, des instituts de recherche et les autorités, un test permettant d'évaluer ces filtres. Il s'agissait alors de réduire les émissions diesel lors de la construction des tunnels de la NLFA. Ce test permet de vérifier si un filtre épure suffisamment les gaz d'échappement diesel. Un filtre au bénéfice de la certification VERT garantit que sont efficacité à filtrer ces particules est supérieure à 97 %. Un problème qui demeure toutefois non résolu est celui des composés volatils, et plus particulièrement des substances génotoxiques – autrement dit qui modifient le patrimoine génétique.