Récemment, un tweet d’Aron Cramer – coauteur de Sustainable Excellence – a attiré mon attention. En le traduisant très librement, celui-ci disait: "68% de l’empreinte carbone d’Unilever est liée à l’utilisation des produits par les consommateurs: cela montre la complexité qui entoure la réduction de l’empreinte CO2. La croissance sans changement de comportements n’est pas envisageable."
A vrai dire, j’ai été intéressé par deux éléments. Le premier est ce chiffre de 68%. C’est une proportion gigantesque de l’empreinte carbone d’une entreprise! On ne trouve malheureusement que peu d’information sur le site d’Unilever. Que sont concrètement ces 68%? Et surtout, comment sont-ils calculés? Il n’en reste pas moins que ce chiffre est très élevé, principalement parce qu’il signifie qu’Unilever n’a pas d’emprise directe sur plus de deux tiers de son empreinte carbone.