Pour satisfaire la demande croissante en biodiésel, les surfaces plantées augmentent de 7% par an, menaçant de dépasser celles consacrées à la banane. Des efforts sont faits pour préserver la forêt, mais n’empêchent pas l’huile de palme de se substituer aux cultures destinées à l’alimentation.
En règle générale, les plantations de palmiers à huile s’installent sur des terrains où étaient cultivés jusqu’alors des bananes, du café ou du cacao. L’arrivée des monocultures entraîne souvent une baisse de la fertilité et de la biodiversité, et conduit aussi au déplacement des populations vivant sur ces terres.