Devant l’évidence d’une multiplication des catastrophes climatiques, la réalité du réchauffement de la planète ne peut plus être niée. Le rapport de la Banque mondiale sur le sujet, publié lundi 18 novembre, est accablant. Les conséquences financières des catastrophes naturelles s’élèvent depuis dix ans à près de 200 milliards de dollars par an, soit quatre fois plus que dans les années 80. Les pays pauvres, qui payent le plus lourd tribu, en ont appelé au soutien des pays riches, lors de la conférence des Nations unies sur la lutte contre le changement climatique, à Varsovie.
Lors de la conférence de Varsovie sur le climat, les pays en développement ont fait part de leur désir de voir les pays riches les aider davantage. Ces derniers sont responsables de l’aggravation du phénomène de réchauffement climatique et doivent donc apporter un soutien financier plus fort au titre des « pertes et dommages » occasionnés.
Les pays en développement réclament la mise en place d’un mécanisme garantissant une aide immédiate aux pays touchés, qui pourrait être un fonds auquel les pays du nord contribueraient .