Notre quotidien est rempli de plastique. La voiture, le bureau, la maison, le packaging de nos aliments et même notre savon en contiennent. Malheureusement, une fois « consommé », ce plastique constitue 80% des déchets présents dans nos océans et 25% de nos décharges. Il faut savoir qu’un Américain jette en moyenne 84 kg de plastique par an. Ce plastique, non biodégradable, perdure des centaines, voire des milliers d’années sur notre planète. Il est inutile de rappeler que cela engendre une pollution visuelle mais surtout une menace mortelle pour la faune marine, les oiseaux et mammifères terrestres, qui les ingèrent ou se retrouvent piégés dans ces amas de plastique. Aux Etats Unis, le problème des déchets plastiques prend une telle ampleur que le maire de New York envisage d’interdire les conditionnements alimentaires en polystyrène dans sa ville. Ces mesures pourront peut-être un jour permettre de lutter contre le vortex du Pacifique Nord qui abrite à ce jour le 6ème continent, le plus grand site océanique de déchets du monde.
L’industrie automobile constitue un bon exemple de marché à forte croissance pour les matériaux respectueux de l’environnement. En 2000, l’Union européenne a voté la Directive sur les véhicules hors d’usage, en vue de promouvoir le recyclage et une conception écoresponsable des véhicules. Cette loi encourage l’élimination sur les véhicules, des produits à base de mousses de plastique dérivées du pétrole. Le matériau à base de champignon remplacera, à terme, certaines pièces de véhicule, notamment tableaux de bord et sièges, généralement fabriqués à partir de plastiques. Pour exemple, Ecotative LLC a récemment fourni les renforts qui protègent le pilote en cas de chocs latéraux sur voiture de course Formula Hybrid 2013.