Le docteur Armand Frappier, fondateur de l'Institut qui est devenu le Centre INRS–Institut Armand-Frappier, s'intéressait beaucoup aux vaccins. Mais il était aussi intrigué par le potentiel des bactéries.
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Une telle super enzyme pourrait aussi permettre au bois de se retrouver dans les moteurs de nos voitures. En débarrassant le bois de sa lignine, l'enzyme permet d'obtenir de la cellulose et de l'hémicellulose relativement pures. Or, ce sont des composés organiques très faciles à décomposer en sucres simples, puis en éthanol. De quoi modifier profondément l'industrie des biocarburants. « Pour le moment, le biocarburant est surtout obtenu à partir du maïs, dont la cellulose et l'amidon sont dépourvus de lignine, ce qui facilite leur transformation. Mais je considère inacceptable de détourner des ressources alimentaires pour faire du carburant. Lorsqu'on aura une super enzyme vraiment efficace, on arrivera à obtenir ce carburant à partir de résidus ligneux, ce qui me semble plus éthique. Je fonde beaucoup d'espoir sur ces travaux. »