Des chercheurs de l’Université de la Ruhr à Bochum (Rhénanie du Nord-Westphalie) ont développé une cellule solaire à base biologique. Les deux protéines, photosystème 1 et 2 [1], qui sont responsables de la photosynthèse au sein des plantes, ont été intégrées dans des molécules complexes développées par les chercheurs, ce qui assure un courant d’électrons efficace. Les résultats des scientifiques ont été publiés dans la revue « Angewandte Chemie ».
La cellule en question est composée de deux chambres. Dans la première, la protéine photosystème 2 soustrait des électrons aux molécules de l’eau, ce qui génère de l’oxygène. Les électrons se déplacent à travers le matériau hydrogel rédox jusqu’à l’électrode de la première chambre, qui est reliée à l’électrode de la seconde chambre. L’électrode de la seconde chambre conduit les électrons à travers un autre hydrogel rédox jusqu’au photosystème 1. Là, les électrons sont transférés à l’oxygène, ce qui génère de l’eau. Les photosystèmes n’accomplissent ce travail que s’ils sont activés par l’énergie lumineuse. Sous un flux de lumière, de l’électricité circule donc constamment dans le système fermé.