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Alors que les débats sur le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte ont débuté à l'Assemblée Nationale, Sofiprotéol en partenariat avec l'Ifop publie les résultats d'un sondage sur la notoriété et l'image des biocarburants au sein de l'opinion française.
Les véhicules flex fuel, roulant au Superéthanol E85, peuvent désormais circuler les jours de circulation alternée en Île de France.
La feuille de route du plan chimie verte vient d'être validée : elle vise une réduction de ses impacts directs mais également de ceux de l'industrie en général à travers la mise en place d'innovations.
Enerkem a inauguré officiellement jeudi sa première installation (Edmonton - Canada), à grande échelle, en mesure de transformer des matières résiduelles domestiques à la fois en biocarburants et en produits chimiques renouvelables.
Le docteur Armand Frappier, fondateur de l'Institut qui est devenu le Centre INRS–Institut Armand-Frappier, s'intéressait beaucoup aux vaccins. Mais il était aussi intrigué par le potentiel des bactéries.
La révolution de la chimie verte arrive de Montpellier. Après avoir réalisé une première mondiale en 2012 en produisant de l'éthanol à 3 % de concentration, Deinove a annoncé en début d'année avoir triplé ce rendement, rendant de plus en plus probable l'exploitation industrielle de son procédé, prévue pour 2015. Pour fabriquer ce combustible, l'entreprise utilise Deinococcus radiodurans, une très vieille bactérie connue des scientifiques pour sa capacité à fabriquer de l'alcool en dégradant de la biomasse.
Depuis plusieurs mois les lobbies américains multiplient les initiatives pour influencer la politique de l’agence en charge de l’environnement et de la santé humaine, l’Environmental Protection Agency (EPA). En jeu, le niveau de biocarburants que les raffineurs et distributeurs devront incorporer aux carburants vendus aux Etats-Unis en 2014.
L'entreprise Takahashi Seisakusho a commercialisé une technologie à faible coût permettant d'extraire l'hydrogène du bois et des déchets alimentaires. Elle affirme également que cette méthode génère de l'électricité plus efficacement. Le principe de fonctionnement de cette technologie repose sur deux chaudières. L'une brûle le bois avec d'autres éléments à 1000°C pour créer du charbon et la seconde traite le charbon avec de la vapeur afin de produire un gaz contenant de l'hydrogène.
La compagnie aérienne Etihad Airways a annoncé, dimanche 19 janvier, avoir fait voler un de ses Boeing grâce à du biocarburant mis au point par Total. Ce vol de 45 minutes constitue une grande première pour le Moyen-Orient. Il est le fruit de la collaboration entre le pétrolier français Total, le constructeur américain Boeing, la firme Takreer et l’Institut de recherche Masdar des Emirats Arabes Unis.
Produire du biodiesel à base de graisses animales, cela est désormais possible. Les résidus de la filière viande, notamment des ruminants, trouve ainsi un nouveau débouché alors que la valorisation avait été freinée il y a quelques années en raison de la crise de la vache folle.
L’unité de production de biocarburant mise en service fin novembre 2013 fonctionne grâce à la technologie de la pyrolyse rapide. Intégrée à la centrale de cogénération de Fortum à Joensuu en Finlande, elle produira environ 50 000 tonnes de biofioul par an, soit l’équivalent des besoins en chauffage de 10 000 ménages. La production de biofioul fera passer l’utilisation de bois par la centrale de Joensuu de 300 000 mètres cubes à 450 000 mètres cubes par an. La mise en service de la nouvelle unité entraîne la création de 60 à 70 emplois, dans la collecte de matières premières, à l’usine et dans la chaîne logistique.
84% des Français se disent prêts à utiliser les biocarburants dans leur véhicule, selon le 4e baromètre Ipsos « les Français et le bioéthanol ».
A partir du 1er janvier 2015, l'émission de gaz des navires devra être dépourvue de toute trace de sulfure, composé chimique dangereux pour l'environnement. Cette mesure s'inscrit dans l'annexe VI "Prévention de la pollution de l'air par les navires" de la convention internationale Marpol (acronyme de l'anglais pollution marine). Cette convention a été élaborée par l'Organisation Maritime Internationale (OMI), institution spécialisée des Nations Unies.
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Les algues présentes dans les rivières et rizières pourraient rapidement se retrouver dans les réservoirs des véhicules. De nombreux projets industriels et académiques tentent d'obtenir du biocarburant à partir de la culture massive d'algues en les mélangeant avec des carburants diesel. Ce mélange est actuellement testé sur les véhicules automobiles et pourrait bientôt alimenter les avions à l'horizon 2020.
La recherche dans le domaine des bioénergies constitue une priorité pour le gouvernement américain depuis le début des années 2000. Trois centres de recherche spécialisés dans ce domaine sont financés depuis 2007, regroupant de nombreuses équipes pluridisciplinaires de scientifiques et d'ingénieurs. Le Joint BioEnergy Institute (JBEI), près de San Francisco en Californie, vient d'annoncer la création d'une collection de glycosyltransférases, enzymes peu connues impliquées dans les processus de croissance et de développement des plantes. La cellulose créée par ces enzymes est le substrat nécessaire pour la production de biocarburant liquide, notamment le bioéthanol. La mise à disposition à la communauté scientifique internationale de cette collection doit permettre de multiplier les travaux de recherche sur ces enzymes.
Selon un rapport publié par le centre de recherche australien « Futur Farm Industries Cooperative » (FFI CRC), le mallee, arbre australien de la famille des eucalyptus permettrait de produire un biocarburant viable et durable. Destiné pour les transports aéronautiques, et notamment pour les vols commerciaux, ce biocarburant répond dans ce sens aux critères strictes de durabilité définis par la Table ronde sur les biomatériaux durables et devrait être certifié conforme par la fondation RBS (Roundtable on Substainables Biomaterials).
L'épuisement des réserves fossiles et la forte production de gaz à effet de serre que leur utilisation induit poussent les chercheurs à développer de nouveaux carburants plus durables, produits à partir de matière organique non fossile (biomasse). La première génération de biocarburants a ainsi été mise au point en extrayant l'huile de plantes telles que le colza et le tournesol, ou le sucre des betteraves, des cannes à sucre et d'autres céréales. Dès 2008 l'ONU s'est inquiété de la forte compétition de la production de ces biocarburants avec les cultures à usage alimentaire, et a appelé à leur abandon au profit d'une deuxième génération de biocarburants. Celle-ci est produite à partir de la partie non consommable alimentairement de la biomasse (paille, feuilles...) ou à partir de cultures dédiées à croissance rapide qui entrent moins en compétition avec l'agriculture. Leur bilan environnemental et énergétique est meilleur mais la compétition pour les terres arables et l'eau existe toujours. Les chercheurs se tournent donc désormais vers une nouvelle génération ("3G") de biocarburants produits à base de lipides extraits des microalgues.
Dans le domaine des transports, de nombreuses recherches sont étudiées pour pallier le manque de carburants classiques ; une des possibilités consistant à utiliser un biocarburant, défini comme "carburant issu de la biomasse, c'est-à-dire obtenu à partir d'une matière première végétale, animale ou de déchets" [1].
Les levures préfèrent le glucose de haute qualité à la xylose provenant de résidus végétaux. C'est pourquoi elles ne fermentent le sucre issu de déchets en bioéthanol que lorsqu'il n'y a plus de glucose disponible. Ceci rallonge les temps de production de bioéthanol, entraînant des coûts plus élevés. Des chercheurs de l'Université Goethe de Francfort-sur-le-Main (Hesse) ont réussi à contourner cette difficulté en transformant un système de transport de glucose de la membrane cellulaire de la levure en un système de transport de xylose spécifique. Leurs résultats ont été publiés dans la revue "Proceedings of the National Academy of Science" [1]. L'étude a été en partie financée par le Ministère fédéral de l'alimentation et de l'agriculture (BMEL).
Le nombre de voitures en circulation dans le monde devrait tripler d’ici à 2050. Les ressources pétrolières sont polluantes et limitées. La recherche planche depuis longtemps sur diverses alternatives à l’essence et au diesel, à l’image de Mercedes qui teste un nouveau biocarburant.
Deux mois après avoir décroché une subvention de l'Etat allemand (5,7 millions d'euros), pour la construction d'un pilote industriel sur le site de la raffinerie de Leuna, Global Bioenergies monte encore en puissance outre-Rhin. Aujourd'hui, la start-up française, cotée sur Nyse Alternext, annonce qu'elle vient de signer un partenariat stratégique avec le constructeur automobile Audi, qui l'a choisie pour développer un biocarburant haute performance dérivé de son isobutène sans pétrole, l'isooctane, la référence pour les moteurs à essence. « Depuis deux ans, nous avons engagé une collaboration discrète avec Audi, qui a testé notre capacité technologique dans ses tréfonds avant de conclure cet accord industriel », révèle Marc Delcourt, PDG de Global Bioenergies. « Notre histoire franco-allemande continue et on peut dire que l'Airbus des biocarburants a décollé », illustre-t-il.
Défenseurs de l'environnement et associations professionnelles spécialisées dans les biocarburants ont demandé à la Commission européenne de maintenir la directive sur la qualité des carburants dans les objectifs environnementaux pour l’horizon 2030.
On dirait un titre de roman policier sordide, mais c’est bien le résumé d’une technique bientôt appliquée en Picardie. Pour produire plus de biodiesel, l’entreprise française Sofiprotéol a annoncé fabriquer prochainement du gazole à partir de graisses animales. Une manière bien particulière d’utiliser les déchets d’abattoir impropres à la consommation.
Avec une production de 547,9 kBep/j1 en 2012, les Etats-Unis sont de loin le premier producteur de biocarburants et représentent 45,4% de la production mondiale2. Alors que le Brésil dominait ce secteur jusqu’en 2006, les Etats-Unis ont mis en place une législation volontariste qui a favorisé l’essor de cette industrie.
A la montée en puissance de la consommation de biocarburants durant la période 2005 à 2010 se substitue aujourd'hui une croissance faible : celle-ci ne devrait pas dépasser 2,9% en 2012 par rapport à l'année précédente, selon une enquête EurObserv'ER. Elle reste dominée par le biodiesel qui représente encore 79,1% de la consommation totale des biocarburants en contenu énergétique. Le bioéthanol, quant à lui, stagne à 19,9%. L'huile végétale consommée pure et le biogaz représentent 1% de la consommation totale.
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Pour les Français, le véhicule de demain privilégiera les modes de propulsion hybride. Ils considèrent en effet que la voiture de ces vingt prochaines années combinera électrique et biocarburants (80 %), électrique et essence (75 %) et électrique et diesel (69 %). Le « 100 % électrique » convainc 64 % des répondants, alors que le « 100 % biocarburants » convainc pour sa part 53 % des sondés.