Le recours au nucléaire continue de diviser les Français. Si 47 % d'entre eux lui trouvent « plutôt des avantages », 40 % considèrent que cette source d'énergie présente « plutôt des inconvénients ». C'est un peu plus que ce qu'a pu observer l'an dernier le Commissariat général au développement durable (CGDD). Mais grosso modo, le rapport entre partisans et non partisans de l'atome ne varie guère depuis deux ans et la rupture observée en juin 2011 entre les deux camps s'efface. Trois mois après l'accident de Fukushima, seulement 39 % des Français conservaient encore un jugement positif à l'égard du nucléaire, qui n'était jamais tombé aussi bas depuis la mise en place du baromètre d'opinion du CGDD sur l'énergie et le climat.