Causant \r\nd’énormes dégâts aux populations, la plante Typha continue de pousser de\r\n plus belle dans la vallée du fleuve Sénégal. Toutefois, l’Association \r\nsénégalaise de la Normalisation (Asn) a indiqué, hier, que des études \r\nont permis de constater qu’il est possible de transformer cette menace \r\nenvironnementale en richesse pour les populations riveraines.
« Nous voulons le valoriser comme matériau de construction, c’est-à-dire en faire une isolation thermique empêchant la chaleur d’entrer dans les maisons pour éviter qu’on les climatise », a soutenu, hier, Mbacké Niang, architecte, chercheur, enseignant et vice président du Conseil d'administration de l'Asn. Il s’exprimait lors de l’atelier de validation d’un projet de normes sur la récolte, le séchage, le transport et le stockage du typha et de dix neuf (19) projets de normes sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments, en collaboration avec le Programme national de réduction des émissions de gaz à effet de serre à travers l’efficacité énergétique dans les bâtiments et le projet de production de matériaux d’isolation thermique à base de typha au Sénégal (Pneeb/typha). Présidant de la cérémonie officielle de cet atelier, le Secrétaire général au ministère de l’Industrie et des Mines, Mamadou Diop, a indiqué que, selon les experts, l’application de ces normes pourrait avoir un grand impact sur la consommation nationale d’énergie, car « elles constitueront des références incontournables en matière de gestion de l’énergie pour les entreprises, les habitats, les établissements commerciaux et les administrations.