C’est en regardant les feuilles d’un arbre bouger en l’absence presque totale de vent que Jérôme Michaud-Larivière s’est dit qu’on pouvait imiter les feuilles de l’arbre pour produire de l’électricité : alliance du bio-mimétisme et de la haute technologie, « l’arbre à vent ®» était (presque) né.
Haute de 8 mètres, large de 5,5 m, cette éolienne domestique devrait pouvoir être installée sans autorisation d’urbanisme compte tenu de son intégration dans le paysage. Elle sera disponible en deux modèles – l’un de 72 ‘feuilles’ et de 2,5 kW, l’autre de 96 feuilles et de 3,5 kW. Avec une production minimale de 5.000 kWh/an et souvent bien plus, elle peut subvenir aux besoins en électricité (hors chauffage) d’une famille de 4 personnes, recharger une voiture électrique, etc. Groupées par trois en triangle sur un rond-point ou une placette, elles peuvent alimenter un réverbère ou un bâtiment. Et la collectivité qui en installera affichera du même coup sa politique de développement durable !