L’Observatoire de l’Immobilier Durable (OID) publie un rapport faisant le bilan de l’Annexe environnementale. Force est de constater que ce dispositif se met en place lentement alors que tous les baux concernés auraient dû être régularisés avant le 13 juillet dernier. Analyse de Gérard Degli Esposti, directeur de la planification travaux et du développement durable à La Française REM (membre de l’OID).
Il n’en demeure pas moins que malgré toutes ces difficultés, l’annexe environnementale est aujourd’hui l’unique outil réglementé pour viser l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments tertiaires. Au-delà de cet objectif ambitieux, elle constitue aussi le premier texte réglementaire obligeant un bailleur et un preneur à partager l’information sur l’usage d’un bien occupé en location. En favorisant un dialogue souvent compliqué, elle se dote d’une vertu désormais unanimement reconnue. A travers la réalisation de bilans et l’élaboration de plans d’actions, elle conduit enfin à une meilleure maîtrise des charges et à la réappropriation de l’immeuble dans sa dimension matérielle.