Le GIEC a déjà annoncé, fin mars, une future baisse des rendements agricoles dans le monde, à cause du changement climatique. Plus récemment, une étude réalisée par des scientifiques de l’École de Santé publique de Harvard et publiée dans la revue Nature, a conclu que ...
Via échoplanète, AREC Occitanie
C’est à dire? Les chercheurs expliquent que les carences en zinc et en fer sont déjà «un problème de santé publique mondiale, concernant 2 milliards de personnes et provoquant 63 millions de décès par an liés à la malnutrition». La plupart de ces personnes mangent des céréales et des légumineuses de type C3 (une méthode d'assimilation du carbone par les végétaux, on en parlait ici) qui sont leurs principales sources de fer et de zinc.
Or, les céréales et légumineuses «en C3» (riz, blé, soja, pois...) ont des teneurs plus faibles en zinc et fer (mais aussi en protéines pour les céréales) quand elles sont cultivées dans des conditions de plus fortes concentrations de CO2, telles que prévues pour 2050. C’est donc une menace sanitaire liée au changement climatique très importante, selon les auteurs de l’étude. Mais les cultures «en C4» (maïs, sorgho, millet...) semblent être moins touchées.