Partant du constat que les énergies fossiles ne sont pas un puits sans fin, l’économie circulaire prend en compte les facteurs de population, des ressources, de croissances et d’environnement afin de proposer un modèle économique synonyme de développement durable, et pourquoi pas de « troisième révolution industrielle » comme l’évoque Grégory Giavarina. Le délégué de l’institut de l’économie circulaire revient sur la nécessité d’être moins dépendant des matières premières extraites tout en relançant l’emploi et en préservant l’environnement.
Les déchets d’une industrie pourraient, dans ce système, être recyclés par une autre industrie voisine, elle même générant des déchets utiles à d’autres productions. Système qui permet, en plus de pouvoir s’appuyer sur de nouvelles énergies, d’éviter d’éventuels rejets toxiques dans la biosphère. Un modèle économique qui va dans le sens de la concertation mais qui demande une connaissance accrue en amont des industries. Peut-être une partie de la réponse aux vrais enjeux de ces cinquante prochaines années ?