"Les modèles de changement climatique sur lesquels s'appuient actuellement le GIEC sous-estiment les émissions polluantes africaines à l'horizon 2030 ", considère une équipe franco-ivoirienne pilotée par le Laboratoire d'aérologie (CNRS / Université Toulouse III – Paul Sabatier). Les scientifiques ont développé des cartes d'émissions anthropiques pour l'année 2005 pour l'ensemble des pays africains.
"En l'absence de toute mesure de régulation efficace, le continent africain pourrait contribuer pour 20 à 55% des émissions globales anthropiques des polluants gazeux et particulaires à l'horizon 2030, soulignent les scientifiques, ces chiffres sont nettement au-dessus des estimations sur lesquels se basent actuellement les modèles de changement climatique".