L’un des aspects majeurs du réchauffement climatique est le fait que les océans se comportent comme une éponge et absorbent une partie croissante du gaz carbonique (CO2) répandu dans l’atmosphère. Les océans deviennent ainsi de plus en plus acides ce qui menace à terme des écosystèmes fragiles comme les barrières de corail. Or retirer le carbone des océans pour en faire du carburant et le mettre dans l’atmosphère pour qu’il soit en grande partie à nouveau absorbé par les mers est un processus presque neutre et qui pourrait se renouveler. Il s’agirait ainsi de recycler le carbone déjà répandu et pas d’en ajouter en plus dans l’atmosphère et dans les océans.
Le prix de revient de ce nouveau carburant est aujourd’hui estimé entre 3 et 6 dollars par gallon (3,7 litres). Cela reste économiquement non rentable. Mais compte tenu du fait que cette technologie en est à ses débuts et qu’elle sera optimisée et perfectionnée tous les espoirs sont permis si le lobby pétrolier ne la tue pas dans l’œuf. Une partie de l’avenir énergétique de l’humanité se trouve ainsi peut-être dans l’eau de mer. D’autant plus que d'un point de vue cette fois-ci écologique, cette technologie présente aussi certains avantages.