L'Afrique est en proie à la sécheresse, les inondations et autres fléaux climatiques qui ont un impact négatif sur la vie des populations du fait des changements climatiques. Alors que la contribution du continent reste insignifiante dans la pollution de l'environnement mondial, «l'Afrique est vulnérable» aux changements climatiques, donc «en danger».
Selon Mme Azeb Girmai de l'Observatoire des pays les moyens avancés qui a fait une présentation sur «Analyse de l'état d'avancement du processus des changements climatiques en Afrique», même si on réduit les émissions à 2.5C, cela ne règle rien. En atteste «le coût des émissions antérieures sont très élevés (7.3 milliards).
Les coûts environnementaux ne sont pas encore cernés, car on n'a pas la même vision, les même appréciations selon qu'on soit au Nord ou au Sud. Si on ajoute celles (les émissions) actuelles, on est mal barré.» a-t-elle prévenu, commentant un rapport de l'UNEP.
Or, a souligné l'experte éthiopienne qui prend par à la réunion de Dakar du 9 au 13 février 2014 sur «la Stratégie post-Varsovie» organisée par l'Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), en collaboration avec l'Ong Oxfam, combattre les changements climatiques, c'est limiter les coûts et non les effets, tout en prenant en compte les émissions domestiques. Malheureusement, les négociateurs africains perdent du terrain parce que ne métrisant souvent pas les enjeux, ils s'attardent sur des problèmes de moindre importance.