Le site de Tricastin accumule incidents, fissures, et relargage incontrôlé de tritium. Et si l'accident arrivait ? Eh bien… ce serait (...)
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La possibilité d’accident n’est plus évoquée seulement par les enquêtes journalistiques, les riverains ou les associations anti-nucléaires. Elle est entrée dans les scénarios officiels. En 2012, par exemple, Jacques Repussard, directeur de l’IRSN (Institut de la radioprotection et de la sûreté nucléaire) l’expliquait très clairement : "Nous devons accepter que l’impossible puisse se produire". En mai dernier, Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire, indiquait que qu’une "anomalie grave" sur les réacteurs français "ne peut absolument pas être exclue, elle est même plausible". Depuis quelques années, la survenue d’un accident grave en France est même entrée dans la doctrine officielle, avec la création d’un "Comité Directeur pour la gestion de la phase Post Accidentelle d’un accident nucléaire ou d’une situation d’urgence radiologique" (Codirpa).