Dans un climat d'inquiétude à l'idée que du compost issu d'ordures ménagères soit épandu sur les terres agricoles, la colère gronde. Sollicitée, la Justice s'empare du problème.
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Confié au laboratoire Analytika, l'échantillon de la Féve révèle des taux élevés de Composés Traces Organiques (CTO), notamment des phtalates reconnus perturbateurs endocriniens, et des éléments traces métalliques (ETM) dont la concentration dans le sol augmente avec ce type d'apports, selon les conclusions du programme de recherche QualiAgro de l'INRA et Véolia Environnement. On y retrouve les métaux lourds considérés par la norme, et d'autres : de l'aluminium (près de 10 g/kg de matière sèche), du barium (2,6 g/kg de MS) et des radioéléments. "Le degré de pollution chimique organique de cet échantillon étant particulièrement préoccupant, des mesures quantitatives complémentaires nous semblent absolument indispensables avant la mise sur le marché d'un tel produit, dont l'usage est très vraisemblablement dangereux", conclut le laboratoire. En tant qu'appui technique du ministère en charge de l'Écologie, l'Ineris s'est dit prêt à considérer cette analyse, à condition que le rapport soit bien documenté. Mais Trivalis et la Chambre d'Agriculture de Vendée - soudés par un partenariat pour la valorisation agricole du compost de TMB - contestent la nature de l'échantillon analysé. Selon eux, il ne s'agit pas de compost d'ordures ménagères résiduelles (OMR), mais de refus de TMB.