L'ancienne usine d'enrichissement d'uranium d'Areva recèle 170.000 tonnes de métaux. Des pistes de valorisation sont à l'étude.
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Areva discute déjà avec l'ASN de la création d'un four de fusion sur le site du Tricastin, et espère démontrer la possibilité d'une décontamination complète pour l'acier d'Eurodif. « En France, tout déchet sortant d'une installation nucléaire doit être géré dans une filière à traçabilité renforcée », prévient Loïc Tanguy, chef de bureau de la gestion des déchets radioactifs à l'ASN. La réutilisation finale du métal devra donc se faire dans la filière nucléaire, indique-t-il.
L'Andra étudie de son côté le recyclage du métal dans des emballages pour les futurs déchets radioactifs. « Mettre de la ferraille à Morvilliers [le site de stockage à très faible activité dans l'Aube, NDLR] n'est pas une fin en soi. L'ASN n'est pas hostile au recyclage dans la filière nucléaire. L'Andra étudie le recyclage des métaux dans la fabrication de colis de stockage et nous avons déjà déposé des brevets. Il faudrait alors créer une unité dédiée avec un fondeur », explique Marie-Claude Dupuis, directrice générale de l'Andra. L'Agence aurait déjà identifié un partenaire. Cette filière ne concernerait pas les métaux les plus radioactifs, qui seront, eux, démantelés sans perspective de recyclage.