Développement Durable, RSE et Energies

Les deux nouvelles usines d’Alstom, qui n’emploient pour l’instant qu’une quarantaine de personnes, devraient permettre de créer à terme plus de 300 emplois. Une masse salariale qui permettra de produire annuellement quelques 100 éoliennes. C’est de ces deux usines que sortiront les pièces qui équiperont l’Haliade 150, une turbine de 6 MW testée depuis deux ans sur le site du Carnet, en Loire-Atlantique.

Pour le premier appel d'offres, qui a octroyé trois parcs au consortium EDF EN, les négociations sont toujours en cours. STX France a donc bon espoir d'étoffer son carnet de commandes. Si ces accords se transformaient en contrats, ils pourraient décider le chantier naval à investir. Il estime le projet à 100 millions d'euros, dont 30 millions dans un premier temps dans un atelier de 500 mètres de long abritant une ligne de production de fondations jackets et de sous-stations. A terme, le chantier ambitionne de réaliser de 20 % à 30 % de chiffre d'affaires dans les énergies marines renouvelables (EMR). Déjà, STX France emploie 200 personnes sur les activités EMR et les recrutements, une centaine sur 2013 et 2014, se poursuivent. Le chantier naval travaille par ailleurs sur une nouvelle génération de navires de pose d'éoliennes. Sur ce point, c'est en 2015 qu'EDF EN prendra une décision sur la constitution de sa flotte d'installations.

Avec un objectif de 6 GW d’énergie renouvelable maritime à installer d’ici à 2020 (3,5% de la consommation française d’électricité), énergéticiens, constructeurs, transporteurs et sous-traitants participent à la naissance de cette filière. Vainqueurs de 3 des 4 champs attribués lors du premier appel d’offres gouvernemental sur l’éolien offshore, EDF et ses partenaires (Alstom et STX France) sont d’ores et déjà lancés. L’émergence des premières infrastructures a lieu dans le port de Saint-Nazaire et la région Pays de la Loire dont les atouts ont séduit les industriels.