Développement Durable, RSE et Energies
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Développement Durable, RSE et Energies
Vous trouverez dans ce thème des actualités, en France et dans le monde, sur le Développement Durable en passant par les réglementations environnementales, la Responsabilité Sociétale mais également les changements climatiques et les énergies, ainsi que l"économie circulaire avec  l'éco-conception et les analyses de cycle de vie.
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Vous avez dit matérialité ? Le trait d’union entre le financier et l’extra-financier.

Vous avez dit matérialité ? Le trait d’union entre le financier et l’extra-financier. | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

Au printemps 2014, une directive européenne devrait être adoptée qui imposera une transparence extra financière à certaines entreprises. Objectif : en faire un levier pour plus de confiance dans l'initiative économique.

Stéphane NEREAU's insight:

Ce concept fondateur va-t-il faire rentrer la RSE dans le champ de préoccupation des DAF ? On peut l’envisager pour deux bonnes raisons. D’abord, il établit un langage commun entre RSE et analyse économique en positionnant le couple risques-opportunités d’une manière précise. Et il fait remonter à la gouvernance l’analyse de la situation sociétale de l’entreprise pour que les administrateurs apprécient l’état de sa compliance, sa capacité d’ouverture et d’anticipation sur les mutations en cours et son contexte élargi, en regardant de plus près des questions cruciales comme le suivi de la supply chain, la maitrise de l’énergie, l’intégration locale etc.

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Des panneaux photovoltaïques boostés aux décibels

Améliorer les performances de cellules photovoltaïques grâce à des décibels : c'est ce que deux chercheurs anglais auraient réussi à établir, selon EDF.

Stéphane NEREAU's insight:

James Durrant, spécialiste en photochimie à l'Imperial College, et Steve Dunn, professeur à l'université Queen-Mary, ont fabriqué des cellules solaires à partir de matériaux émetteurs de courant piézoélectrique (oxyde de zinc), sensibles aux vibrations sonores.

Les scientifiques ont pu constater que certaines fréquences amplifient jusqu'à 40x% le rendement de cette cellule photovoltaïque.

Ces dernières seraient activées à des intensités sonores qui correspondent à notre quotidien (75 décibels, soit le bruit d'un aspirateur ou d'une voiture).

Les mélomanes pourront se réjouir : les chercheurs se sont aperçus que les panneaux solaires acoustiques, exposés à un concert de rock ou de pop, produisent plus d'énergie.

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Des panneaux solaires qui font office d’antenne

Des panneaux solaires qui font office d’antenne | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

Les chercheurs de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) sont parvenus à fusionner antennes et cellules solaires dans un dispositif mixte, qui, selon eux, promet une efficacité sans précédent. Ce dispositif, appliqué aux satellites, permettra de les rendre plus compacts et plus légers et permettra aussi d’améliorer les systèmes de communication portables utilisés en cas de catastrophe.

Stéphane NEREAU's insight:

Pour leur étude, les chercheurs ont utilisé des antennes dites reflectarray (RA), plates, peu coûteuses et hautement performantes, qu’ils ont combinées à des cellules solaires couches minces de silicium amorphe. Le dispositif est composé de cellules solaires sur lesquelles un ensemble de conducteurs a été déposé : cette structure permet de préserver jusqu’à 90 % de la performance photovoltaïque. Le chercheur ajoute :

Ce n’est pas la première tentative de fusionner antennes et cellules solaires. Mais notre méthode a cela de particulier qu’elle permet d’obtenir de bonnes performances à la fois pour l’antenne et à la fois pour le dispositif photovoltaïque, le tout sans toucher à la structure de la cellule solaire d’origine. D’un point de vue technologique, il suffit de prendre une cellule solaire et d’y ajouter une couche conductrice.

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L'Europe pourrait s'inspirer de l'avance de la France en matière d'information extra financière

L'Europe pourrait s'inspirer de l'avance de la France en matière d'information extra financière | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it
Jérôme Haas
Président de l'Autorité des normes comptables
Interview réalisée le 20/01/2014
Stéphane NEREAU's insight:

Quel est votre regard sur le projet de Directive européenne « Disclosure of Non Financial and Diversity Information » ? Sur les principes et le framework IIRC proposant une approche intégrée (integrated reporting) de la communication sur les éléments financiers et extra financiers de performance de l’entreprise ?
« J’ai un regard positif sur le projet de Directive européenne, car il est légitime que l’Europe essaie de structurer une réponse face au développement de l’information extra financière. Dans ce domaine, la France bénéficie d’une large expérience. Avec la loi sur les nouvelles régulations (NRE) mises en place en 1999 puis les critères RSE de Grenelle I et II, la France a été un des premiers pays à imposer des solutions pionnières permettant aux entreprises de lier les éléments extra financiers à la performance des entreprises. Encore aujourd’hui, même s’ils y travaillent, les pays tels que les Etats-Unis ou le Japon n’ont pas de projets comparables au projet Barnier. Par conséquent, au moins en Europe, les autres pays pourraient s’inspirer du système français qui a de l’avance. Dans ce contexte, je ne suis pas favorable à choisir un référentiel international de l’extra financier, car, outre, qu’aucun d’entre eux n’est stabilisé, cela reviendrait à un transfert de souveraineté. L’expérience et la pratique sont européennes : évitons de livrer l’Europe à un projet international de l’extra financier comme cela a déjà été le cas pour la comptabilité financière. »

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RSE et rentabilité : quel management pour optimiser la performance de l’entreprise?

RSE et rentabilité : quel management pour optimiser la performance de l’entreprise? | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it
Au-delà des aspects d’éthique ou de légitimité, quelle attitude l’entreprise doit-elle adopter vis-à-vis de ses parties prenantes ? Doit-on prendre en compte les préoccupations de l’ensemble de nos parties prenantes (orientation partie prenante) ? Ou au contraire se centrer sur certaines d’entre elles (management différencié) ? Quel est l’impact de ce choix sur la performance de l’entreprise ?
Stéphane NEREAU's insight:

Les études antérieures ne permettent pas de trancher ce débat même si elles concluent dans une majorité des cas à une association positive entre orientation parties prenantes et performance économique. Dans ce contexte, nous avons mené une étude adressée à plus de 1000 entreprises du secteur des produits de grande consommation (agroalimentaire et hygiène), analysant sur une période de deux années leur politique de gestion des parties prenante et leur performance économique. Nos résultats montrent que les entreprises qui optent pour une attitude généralisée d’écoute et de réponse aux attentes de toutes leurs parties prenantes, voient leur performance économique se dégrader (par le biais d’une baisse de leur taux de marge  : ROS). Cette attitude semble ainsi s’apparenter à un comportement de « relations publiques » trop coûteux qui conduiraient certaines parties prenantes à adopter des comportements opportunistes destinés à s’approprier de manière inéquitable la richesse générée au sein du système et détruisant ainsi les bénéfices issus de l’orientation parties. Nous montrons également que l’entreprise qui met en place un ordre de priorité dans la réponse à apporter aux attentes des parties prenantes bénéficie d’une performance supérieure (qui se traduit par une augmentation du ROS). L’entreprise devrait donc privilégier une approche « stratégique » de la gestion des parties prenantes et de l’allocation des ressources entre ces parties prenantes, en fonction de la capacité d’influence des divers groupes d’intérêt.

Cependant, ces résultats doivent être nuancés par deux remarques. La première est liée à l’horizon à long terme de l’influence de l’orientation parties prenantes (notamment par le biais des effets sur la réputation et/ou sur la capacité d’innovation), qui peut être en décalage avec le caractère à court terme de la mesure de la performance considérée ; en effet si nous avons pu constater un effet négatif de l’orientation parties prenantes sur le taux de marge, il nous a été impossible de constater le même impact sur la taux de rentabilité économique (ROA) ou sur le taux de rentabilité financier (ROE), qui sont des indicateurs plus orientés à moyen terme. Dans ce contexte, cette contre-performance de l’orientation parties prenantes pourrait être liée à un « temps de rentabilisation » plus élevé de ces investissements responsables. La seconde remarque porte sur la capacité de l’entreprise à transformer cette politique d’orientation prenante pour l’appliquer à des fins commerciales et la « rentabiliser ». Ainsi même si l’entreprise adopte ce type de management des parties prenantes, elle doit également  développer une « capacité d’absorption » lui permettant de traduire les ressources relationnelles formées avec les parties prenantes, en compétences opérationnalisables.

Léo Maucourt's curator insight, March 23, 2016 5:52 AM

Les études antérieures ne permettent pas de trancher ce débat même si elles concluent dans une majorité des cas à une association positive entre orientation parties prenantes et performance économique. Dans ce contexte, nous avons mené une étude adressée à plus de 1000 entreprises du secteur des produits de grande consommation (agroalimentaire et hygiène), analysant sur une période de deux années leur politique de gestion des parties prenante et leur performance économique. Nos résultats montrent que les entreprises qui optent pour une attitude généralisée d’écoute et de réponse aux attentes de toutes leurs parties prenantes, voient leur performance économique se dégrader (par le biais d’une baisse de leur taux de marge  : ROS). Cette attitude semble ainsi s’apparenter à un comportement de « relations publiques » trop coûteux qui conduiraient certaines parties prenantes à adopter des comportements opportunistes destinés à s’approprier de manière inéquitable la richesse générée au sein du système et détruisant ainsi les bénéfices issus de l’orientation parties. Nous montrons également que l’entreprise qui met en place un ordre de priorité dans la réponse à apporter aux attentes des parties prenantes bénéficie d’une performance supérieure (qui se traduit par une augmentation du ROS). L’entreprise devrait donc privilégier une approche « stratégique » de la gestion des parties prenantes et de l’allocation des ressources entre ces parties prenantes, en fonction de la capacité d’influence des divers groupes d’intérêt.

Cependant, ces résultats doivent être nuancés par deux remarques. La première est liée à l’horizon à long terme de l’influence de l’orientation parties prenantes (notamment par le biais des effets sur la réputation et/ou sur la capacité d’innovation), qui peut être en décalage avec le caractère à court terme de la mesure de la performance considérée ; en effet si nous avons pu constater un effet négatif de l’orientation parties prenantes sur le taux de marge, il nous a été impossible de constater le même impact sur la taux de rentabilité économique (ROA) ou sur le taux de rentabilité financier (ROE), qui sont des indicateurs plus orientés à moyen terme. Dans ce contexte, cette contre-performance de l’orientation parties prenantes pourrait être liée à un « temps de rentabilisation » plus élevé de ces investissements responsables. La seconde remarque porte sur la capacité de l’entreprise à transformer cette politique d’orientation prenante pour l’appliquer à des fins commerciales et la « rentabiliser ». Ainsi même si l’entreprise adopte ce type de management des parties prenantes, elle doit également  développer une « capacité d’absorption » lui permettant de traduire les ressources relationnelles formées avec les parties prenantes, en compétences opérationnalisables.

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Un modèle d'affaires pertinent pour actualiser les principes du développement durable

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Cet article, rédigé par Marc Bertoneche et Cornis van der Lugt, est récemment paru dans Director Notes, une publication du Conference Board. Les auteurs présentent les résultats d'un modèle d'affai...
Stéphane NEREAU's insight:

Je vous invite à lire cet article qui fera sans doute école dans le design d’un cadre méthodologique qui réconcilie les principes du développement durable avec les impératifs économiques et financiers des entreprises.

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