La cellule solaire du futur sera légère, flexible et pourra être produite à faible coût en utilisant des procédés d'impression. Le développement de matériaux plus performants et de nouvelles architectures pour le photovoltaïque organique est l'objectif d'un nouveau projet de recherche appelé POPUP, pour "Développement de nouveaux matériaux et structures pour des procédés de production de masse et des applications au photovoltaïque organique", et financé par le Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF). Une équipe interdisciplinaire dirigée par Alexander Colsmann, de l'Institut de technologie de la lumière (LTI) de l'Institut technologique de Karlsruhe (KIT, Bade-Wurtemberg) met au point, dans le cadre du projet POPUP, de nouvelles architectures pour des cellules solaires semi-transparentes et opaques.
Les partenaires industriels impliqués cherchent à atteindre à moyen ou long terme une fabrication de modules solaires organiques, via des méthodes de production de masse compétitives. Par exemple, ces modules pourraient être intégrés dans le bâtiment et les façades en verre ou dans des véhicules pour l'alimentation électrique de l'électronique de bord, l'approvisionnement en énergie pour les bâtiments, l'équipement, les systèmes d'urgence, ou encore les aides à la navigation. D'autres applications peuvent également concerner l'alimentation électrique non couplée au réseau dans l'industrie des loisirs ou pour le chargement d'appareils mobiles grand public.