Développement Durable, RSE et Energies

Jusqu’à présent, le PFTBA n’avait pas été répertorié dans la famille des gaz à effet de serre dits persistants, dont est notamment issu le dioxyde de carbone (CO2). En comparaison, sur une période d’un siècle, son impact sur le réchauffement climatique serait bien supérieur à celui du CO2 : « Pour exemple, une seule molécule de PFTBA dans l’atmosphère a le même effet que 7’100 molécules de CO2 ! » remarque Cora Young, chimiste à l’Université de Toronto.

Comble de malchance, ce gaz a une durée de vie très importante dans la basse atmosphère… « Avant de se dissiper dans les couches les plus élevées de l’atmosphère, il faudrait pouvoir le neutraliser ; or il n’existe aujourd’hui aucun agent connu capable de l’éliminer ! » affirment les cinq scientifiques impliqués dans cette étude, publiée dans la revue Geophysical Research Letters. Le PFTBA s’inscrirait dans une nouvelle classe de gaz à effet de serre dite persistants ; c’est pourquoi ces chercheurs préconisent une étude plus approfondie afin d’établir avec précision l’impact réel de ce gaz sur le climat.

Le PFTBA a été introduit depuis le milieu du 20ème siècle dans diverses applications telles que les équipements électriques. Il est utilisé comme un agent de transfert de chaleur dans des liquides stables thermiquement et chimiquement.