En février dernier, l'Organisation mondiale de la santé et le Programme des Nation-Unies pour l'environnement ont dévoilé un rapport sur les perturbateurs endocriniens qui fera date. Non pas tant par la teneur des informations qu'il contient -une recension des effets connus de ces produits chimiques, qui agissent sur les multiples glandes hormonales des êtres vivants- que par les messages d'alerte envoyés à des Etats plus que frileux sur le sujet. C'est également la reconnaissance du travail des ONG spécialisées en santé environnementale qui est validé.
"Notre planète est en train de perdre sa capacité de permettre durablement à l'homme de vivre en bonne santé", a déclaré Margaret Chan, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lors de l'ouverture de la Conférence sur la santé et le climat, organisée le 27 août à Genève. "Les effets déterminants des variables climatiques sur la santé n'occupent pas encore une place suffisante dans les débats sur le changement climatique", a-t-elle ajouté.