Selon une étude publiée mercredi 14 mai dans la revue Nature, les cyclones tropicaux atteignent leur intensité maximale de plus en plus loin de l'équateur et plus près des pôles, ce qui signifie que des régions jusqu'ici moins exposées sont désormais susceptibles de l'être.
Au cours des trente dernières années, le pic de ces tempêtes puissantes et destructrices a migré vers les pôles, respectivement de 53 kilomètres par décennie vers le nord et de 62 km par décennie vers le sud, selon les auteurs. Cette migration est plus importante dans le Pacifique sud et nord et dans l'océan Indien austral mais n'a pas été observée dans l'océan Atlantique, souligne l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA), qui a mené cette étude.