Un rapport sur la consommation à l’horizon de 2030 indique que celle des Français ne cesse de croître, malgré la crise et l’émergence de pratiques comme l’achat d’occasion ou le partage.
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En s’appuyant sur une centaine d’initiatives innovantes venue du monde entier, l’étude donne 10 leviers pour faire évoluer l’économie vers une moindre consommation d’énergie et de matière : circuits de proximité, valorisation de la fin de vie des produits, optimisation des ressources, économie circulaire... La réparation, qui en fait partie, illustre la difficulté à faire évoluer à la fois la production et les comportements des acheteurs. Si ces derniers se plaignent de l’obsolescence programmée des produits, et si la possibilité de les réparer plus facilement apparaît comme une piste évidente, les freins restent multiples : « il y a d’abord le coût d’achat d’un produit neuf par rapport à la réparation, explique Cécile Désaunay, responsable de l’étude. Il y a également la “réparabilité” : de plus en plus de pièces sont soudées ou inaccessibles – avec le paradoxe que moins un produit utilise de matière, plus il est en général difficile à réparer. Et même dans le cas où la réparation est théoriquement possible, encore faut-il avoir des pièces détachées. Or les composants évoluent à une telle vitesse qu’il est difficile de constituer des stocks. » Enfin, il y a une évidente composante psychologique : « Les gens sont tout simplement contents d’acheter un produit neuf. »