Deux chercheurs britanniques l’affirment: les turbines produisent plus longtemps que prévu. Ce qui devrait rassurer les investisseurs et énerver les anti-éolien.
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Des statistiques, ferme par ferme
Iain Staffel et Richard Green se sont donc attelés à une tâche colossale: évaluer l’évolution des performances du parc éolien britannique. Pour ce faire, les deux chercheurs ont dépouillé les statistiques de 10 années de production publiées, chaque mois, par les exploitants de 282 fermes terrestres.
Représentant une capacité installée de 4,5 gigawatts, ces installations abritent aussi bien des aérogénérateurs de première génération que des éoliennes dernier cri.
Nos chercheurs ont comparé les données de production aux vitesses de vent évaluées par la Nasa, jour par jour pendant ces 10 années, sur chacun des 282 sites. Un travail de Romain.
Publiés par la revue Renewable Energy, leurs résultats devraient intéresser au-delà du Landerneau éolien. Tout d’abord, le facteur de charge moyen des moulins de Sa majesté est plutôt bon: 26,3%. Soit 3% de mieux qu’en France!
A mesure qu’elles vieillissent les turbines produisent moins. Mais le déclin de leur production est bien moindre qu’avancé par la NEF: autour de -1,6% par an. Résultat: des machines, vieilles de 19 ans, ont vu passer leur facteur de charge de 28,5% à leur démarrage, à 21% aujourd’hui.