Le centre de recherche de la Commission européenne vient de mettre à jour l'étude - critiquée - de l'Ifpri qui sert de base à la nouvelle politique européenne en matière d'agrocarburants. Ces nouveaux résultats sont plus alarmants que les précédents.
"Les résultats montrent qu'en conservant les hypothèses retenues jusqu'à maintenant, les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées au changement indirect d'utilisation des sols (Iluc) induit par le développement des agrocarburants sont identiques à celles retenues par la Commission européenne pour ses travaux. En revanche, en affinant certaines de ces hypothèses, l'étude fait apparaître des émissions Iluc légèrement supérieures, en particulier pour les céréales."
Telle est la principale conclusion d'une étude publiée le 18 mars et conduite par le centre de recherche de la Commission européenne (JRC) et l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri). Elle présente les derniers résultats obtenus à partir du modèle Mirage de l'Ifpri qui a servi de base à la proposition de réduction de l'objectif européen d'incorporation d'agrocarburants.