Une nouvelle source d’énergie pourrait bien naître à Harvard. Trois physiciens de l’ingénierie et des sciences appliquées de l’université américaine se sont lancés très sérieusement dans un projet consistant à récupérer les énergies infrarouges qui circulent de la Terre à l’espace. Ce nouveau dispositif pourrait prendre le relais des centrales solaires, qui ne produisent pas d’énergie la nuit.
La capacité électrique attendue de ce dispositif serait très modeste, selon les auteurs des recherches. Il deviendrait intéressant lorsqu’il est couplé à des cellules photovoltaïques. La nuit, il prendrait le relais des panneaux solaires qui ne peuvent pas opérer sans les rayons du soleil. Un système qui ne générerait que quelques watts par mètre carré mais qui améliorerait le rendement des panneaux solaires solaires, dont la compétitivité est encore très perfectible.