Il y a quelques décennies Milton Friedman pouvait avancer que "la seule responsabilité sociale de l’entrepreneur est d’augmenter ses profits". Les temps ont bien changé depuis : quelques crises plus tard, la responsabilité du chef d’entreprise est désormais de fédérer ses salariés, clients et fournisseurs autour de valeurs communes.
De fait la RSE marque une nouvelle ère dans la manière de concevoir l’entreprise de l’intérieur mais aussi de la percevoir de l’extérieur. Cette ère, c’est celle de la maturité : quand la démarche de RSE est sincère dans l’entreprise il n’est plus besoin de choisir entre la performance et l’humain. L’un se met naturellement au service de l’autre, au point que l’on en viendrait presque à se demander comment il a pu un jour en être autrement.