Les installations photovoltaïques du sud de l’Europe font fasse à un fléau : le sirocco. Ce vent d’altitude emporte des fines particules sahariennes et vient les déposer tout autour de la Méditerranée. La production d’énergie solaire est ainsi réduite du fait de la baisse d’intensité des rayons du soleil causée par les poussières se trouvant dans l’air. Mais le service pré-opérationnel pour atmosphère du programme européen GMES a annoncé être en capacité de prévoir l’arrivée des poussières du Sahara et donc leur impact sur les sources d’énergie solaire.
«Aujourd’hui les modèles météo ont beaucoup avancé et permettent de prédire le sable du désert qui est soulevé par le vent qui est emmené par le vent en haute altitude jusqu’en Europe comme on le voit ici. Ces modèles sont en fait des modèles numériques qui tournent sur de très grands ordinateurs et donc nous donnent la transparence de l’atmosphère puisque plus il y a de sable moins l’atmosphère est transparente et nous donnent aussi la prévision de ce que va devenir ce sable comment il va se déplacer dans le temps sur trois, quatre ou cinq jours.», a expliqué à Euronews Etienne Wey, directeur général de Transvalor, une société de recherche. Pister l’avancée de la poussière du désert permettra de s’y préparer plus efficacement et d’améliorer encore un peu plus la production d’électricité à partir d’énergie solaire.