Angela Abreu, chercheuse à l'Université du Minho, a suscité l'intérêt de la NASA et de l'ESA (Agence Spatiale Européenne) avec son projet de production d'hydrogène à partir de bactéries thermophiles. Nous savions déjà qu'un certain type de bactéries peut produire de l'hydrogène lorsqu'elles évoluent dans un environnement très spécifique. Mais une équipe de l'UMinho, menée par Angela Abreu, a utilisé dans ses expériences des bactéries thermophiles extrêmes, c'est-à-dire qui se reproduisent entre 70°C et 80°C.
L'équipe de chercheur, sous la supervision d'Angela Abreu a mis ses bactéries en condition de fermentation anaérobie (sans oxygène), amenant ces bactéries à transformer la matière organique en acide organique et en hydrogène. Le processus de production est innovant de par le revêtement de latex perforé de nanopores pour immobiliser les bactéries productrices d'hydrogène. La production d'hydrogène a pu être augmentée dans le cadre de réacteurs continus, ces revêtements en latex permettant la manutention des bactéries dans les réacteurs et l'échange de matière organique.