La firme Halliburton a reconnu avoir détruit des preuves afin d’entraver l’enquête sur la marée noire causée par l’explosion de la plateforme Deepwateer Horizon. Suite à la catastrophe qui avait fait 11 morts, l’entreprise a conduit une enquête interne, mais les résultats de cette enquête ont été détruits, affirme le département américain de la justice. « Les résultats des simulations informatiques conduites en mai et en juin 2010 ont été détrituits sur ordre et qu’il était impossible de les récupérer », rapporte l’AFP le 26 juillet. Ces données montraient certainement que le fait d’employer que 6 anneaux de métal pour consolider le ciment du puits au lieu de 23 le fragilisait, rapporte la BBC. Halliburton accepte de payer l’amende forfaitaire maximum de 200 000 dollars et va verser 55 millions de dollars à une fondation de protection de la faune et des poissons.
Le National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS) a toutefois lancé en 2011 une enquête épidémiologique auprès 33 000 travailleurs (sur les quelques 50 000 recrutés par BP) qu’elle poursuivra pendant 10 ans afin de mieux comprendre les impacts sanitaires de la marée noire pour les populations. Les résultats d’une première campagne d’information doivent être publiés dans les prochains mois. Joint par Novethic, un coresponsable de l’étude, Richard Kwok, précise tout de même : « Nous n’avons pas encore eu l’occasion de regarder nos informations mais nous savons que peu de nos participants ont déclaré avoir été exposés au Corexit. »