La ville d’Amiens, Emilie Thérouin adjointe à la sécurité et les agents territoriaux en charge de la prévention des risques urbains, ainsi que l’Union des comités de quartier ont proposé dernièrement une réunion publique sur les risques majeurs à Amiens. Quinzième et dernière d’une série commencée en 2010, cette réunion n’a pas attiré la grande foule, et pourtant !
Un Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) a été édité, réactualisé et distribué dans les foyers amiénois afin d’informer, puisque c’est son nom, sur les risques encourus et la marche à suivre en cas de nécessité. Ce document synthèse qui ne se veut pas alarmiste mais qui ne cherche pas non plus à cacher la vérité sur les risques encourus par la population est également consultable en vidéo sur le site de la ville d’Amiens. Il permet de rappeler aussi le principe des sirènes d’alerte qui sont testées chaque premier mercredi du mois. Un système obsolète et insuffisant sur une partie du territoire qui va être prochainement réhabilité et complété. Autant d’informations qui, espère Emilie Thérouin, devraient faire prendre conscience aux Amiénois de la nécessité à connaître les risques qui les entourent « Mais la culture du risque est dure à déclencher, parler de sécurité c’est difficile quand on n’est pas confronté aux problèmes, quand on n’est pas sur le coup de l’émotion », avoue-t-elle rappelant au passage que « la mémoire des catastrophes ne dure que sept ans et que les inondations datent de 2001, ça fait loin. » Ne reste plus qu’à attendre la prochaine catastrophe pour que les gens prennent de nouveau conscience qu’il peut leur arriver quelque chose.