Selon l’étude menée par le Credoc, les Français ont du mal à concrétiser leur engagement pour la sobriété énergétique. Pour changer les comportements, il va falloir passer par l’innovation sociale.
Scooped by Stéphane NEREAU |
Pour réduire leur consommation énergétique, les Français… changent leurs ampoules. Ce raccourci illustre les principaux enseignements de l’enquête publiée par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) par Promotelec. « Les écogestes qui ne coûtent pas trop cher l’emportent toujours sur les investissements lourds », indique ainsi le Credoc. L’isolation du logement vient en premier poste des actions pour réduire la consommation énergétique, mais il s’agit souvent d’opérations partielles, du fait du coût des travaux. Les comportements économes arrivent en deuxième position (51 %), suivis par le remplacement des appareils électroménagers par des équivalents de classe A (38 %) ou le pilotage automatique des équipements (16 %). Même son de cloche dans le tertiaire : à peine 30 % des entreprises sont dotées d’un système automatisé de contrôle du chauffage, de la ventilation, de l’éclairage et de la climatisation. Bref, l’approche « top-down » a atteint ses limites, estime le Credoc, qui propose deux pistes : d’une part, la stimulation du marché de nouveaux systèmes technologiques (compteurs intelligents, véhicules partagés), et d’autre part l’innovation sociale pour que les Français deviennent eux-mêmes moteurs de ce changement.
L'étude du Credoc nous montre que les français, particuliers et entreprises tertiaires, sont favorable aux économies d'énergie mais rechignent à investir. Comme souvent nous comptons l'argent que l'on dépense mais pas celui que l'on perd en ne faisant rien.