Les spéculations vont bon train sur le contenu et le calendrier de la future loi de transition énergétique. Prévue initialement à l'ordre du jour de la réunion plénière du Comité national pour la transition écologique (CNTE) du 6 février, elle ne l'a finalement pas été et ne devrait être examinée par cette instance que début avril, soit après les élections municipales. Le texte pourrait être présenté au Conseil économique, social et environnemental (Cese) au même moment, indique l'avocat Arnaud Gossement, intervenant au "Mardi de l'avenir" sur la transition écologique le 4 février à l'Assemblée nationale.
"Il faut se donner les conditions d'une transition réussie", estime de son côté Pierre-Marie Abadie, Directeur de l'énergie au ministère de l'Ecologie, devant l'assemblée du colloque du SER, déplorant les délais extrêmement courts prévus par la Commission européenne pour réviser ses lignes directrices en matière d'aides publiques dans le domaine énergétique. De plus, "la loi sera importante mais beaucoup de choses seront à côté de la loi", a ajouté le fonctionnaire qui veut manifestement éviter que certains placent des espoirs déraisonnables dans ce texte…