Et il faut bien admettre que nous les comprenons. Au fil du temps, les modes de fonctionnement des grandes entreprises se sont rigidifiés. À coups de procédures hyper cadrées, d'indicateurs pléthoriques et de plans d'action superposés, les entreprises ont créé une prison d'outils et de systèmes. Pour les équipes et les managers de terrain, ces contraintes pèsent surtout sur le climat social. Bien sûr, nous pensons que l'autonomie donnée aux équipes est une source extraordinaire de création de valeur, mais admettons que leurs degrés de liberté ayant souvent été très limités, ils ont surtout eu la désagréable sensation de passer de pas grand chose à rien du tout.
La fiscalité environnementale n'est plus à la mode, malgré les difficultés budgétaires et la volonté indiquée par le chef de l'Etat, fin 2012, de financer à hauteur de 3 milliards d'euros le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) à l'horizon 2016 par le biais de cette fiscalité. Christian de Perthuis, qui enseigne l'économie à Paris-Dauphine, explique au Monde les raisons de sa démission.