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Pour Novethic, la qualité des fonds s'est améliorée. 
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La France a interdit, depuis le 1er janvier, le bisphénol A dans les contenants alimentaires à destination des enfants de moins de trois ans. A partir de 2015, cette interdiction sera étendue à tous les contenants alimentaires. Après la publication de plusieurs études pointant des risques suspectés pour l'homme, la France a demandé à l'Europe de classer cette substance comme reprotoxique et va soumettre une proposition pour l'interdiction du BPA dans les tickets de caisse. Mais se pose la question des substituts au bisphénol A et de leur innocuité.
Stéphane NEREAU's insight:
« Alors que BNP Paribas était bien valorisée pour sa politique RSE ainsi que sa gestion plutôt positive de la crise financière, au début de l’été, 80 % des gérants concernés ont eu une réaction immédiate », explique Dominique Blanc. Ils ont mis le titre sous surveillance, gelé les investissements et entamé un dialogue avec la banque afin qu’elle prenne un engagement ferme sur les processus de mise en conformité et les garanties pour que les controverses et l’amende ne se reproduisent pas. « Dans un cinquième des cas les gérants ont exclu la valeur, considérant que la controverse était trop importante, la réaction de BNP Paribas trop tardive et le coût à payer trop fort », conclut Dominique Blanc.
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Stéphane NEREAU's insight:
Le produit a été conçu par les équipes de marchés de capitaux de BNP Paribas CorpoAlign Fullrate and Investment Banking, en collaboration avec la Banque Mondiale, et la première émission a été souscrite par BNP Paribas Cardif, l’activité Assurance du groupe BNP Paribas.
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C'était un des enseignements de l'attribution des labels 2014 Novethic pour les fonds ISR de la gestion d'actifs : ces fonds développent de mieux en mieux la gestion des controverses (scandales, rumeurs…), qui affectent les valeurs présentes dans leur portefeuille. « Les controverses ont toujours été prises en compte par les agences de notation ISR pour réduire les critères concernés dans les notes ESG (environnement, social et gouvernance), constate Dominique Blanc, directeur de la recherche chez Novethic. Mais ce qui se développe très fortement, c'est une prise en compte beaucoup plus fine de ces controverses directement par les sociétés de gestion afin de réagir au plus vite. C'est le cas sur les questions concernant les violations des droits de l'homme, la pollution et la corruption. » Ainsi, 33 % des sociétés de gestion labélisées ont un processus de suivi des controverses très formalisé, contre 24 % l'an dernier, ce processus impliquant l'évaluation de leur niveau de gravité et une procédure attribuée à chacun de ces niveaux.