Développement Durable, RSE et Energies
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Développement Durable, RSE et Energies
Vous trouverez dans ce thème des actualités, en France et dans le monde, sur le Développement Durable en passant par les réglementations environnementales, la Responsabilité Sociétale mais également les changements climatiques et les énergies, ainsi que l"économie circulaire avec  l'éco-conception et les analyses de cycle de vie.
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L’Anses met à disposition une base de données sur plus de 500 valeurs toxicologiques de référence | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

L’Anses met à disposition une base de données sur plus de 500 valeurs toxicologiques de référence | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

L’Agence poursuit depuis 2004 la réalisation d’un programme national sur les valeurs toxicologiques de référence (VTR). Les VTR sont des indicateurs biologiques qui permettent de qualifier ou quantifier sur une base scientifique un risque pour la santé humaine lié à l’exposition à une substance chimique. Elles sont utiles pour les différents acteurs de la gouvernance des risques : entreprises, expertise publique et autorités chargées de la gestion du risque.

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Ions perchlorate : l'Anses pointe les risques pour les nourrissons exposés à des eaux et des laits contaminés

Ions perchlorate : l'Anses pointe les risques pour les nourrissons exposés à des eaux et des laits contaminés | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

L'Anses a mesuré la contamination des eaux françaises aux ions perchlorate. Pour les eaux dépassant le seuil de 4 µg/l, elle recommande d'informer la population, en conseillant de limiter sa consommation par les enfants âgés de moins de 6 mois.

Stéphane NEREAU's insight:

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) "recommande de diminuer les concentrations en ions perchlorate dans les laits infantiles et, dans les cas où l'eau du robinet présenterait une concentration en ions perchlorate supérieure à 4 microgrammes par litre (µg/l), recommande aux autorités d'informer la population, en conseillant de limiter sa consommation par les enfants âgés de moins de 6 mois".

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Nanomatériaux et téléphones portables : toutes les incertitudes se valent-elles ?

Il y a eu cette semaine deux alertes de sécurité sanitaire dont Le Monde a rendu compte dans les éditions datées des 13 et 15 mai. La première concerne les dangers possibles de l’usage des téléphones portables. Une étude française publiée dans la revue Occupational and Environmental Medicine (qui est une revue exigeante au plan scientifique) a observé un excès de gliomes cérébraux chez les plus grands utilisateurs (plus de 30 minutes par jour, avec un risque triplé et plus de 18.360 appels, avec un risque doublé). Ce n’est pas la première fois qu’une telle association est retrouvée dans une étude épidémiologique. Celle-ci vient donc renforcer la possibilité d’un risque, sans que l’on puisse conclure formellement que celui-ci est avéré. Pour les non-spécialistes, ces résultats non concluants sont perturbants. Mais il ne faut jamais oublier que l’épidémiologie est une science d’observation et que dans ce cadre, l’affirmation d’une causalité demande d’assembler patiemment un ensemble de résultats. Une étude ne fait jamais la vérité. Car une observation peut être due au hasard ou encore à des biais qu’il faut éliminer, ce qui exige de multiplier les études. Les études expérimentales faites au laboratoire ne souffrent pas de tels biais, mais elles sont faites chez des animaux ou des modèles biologiques et l’extrapolation des résultats à l’Homme ne peut pas se faire directement. J’ai déjà expliqué dans ce blog (post du 26 février 2013) que les deux démarches étaient complémentaires.

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Pollution de l'air intérieur : un coût (minimum) évalué à 19 milliards d'euros par an

Pollution de l'air intérieur : un coût (minimum) évalué à 19 milliards d'euros par an | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

L'Anses a mené une première étude exploratoire pour chiffrer le coût pour la société de l'exposition de la population à six polluants de l'air intérieur. L'exposition aux particules dans les bâtiments constitue une part prépondérante de ces 19 Mds€.

Stéphane NEREAU's insight:

Les effets retenus pour chaque polluant sont relatifs à une exposition chronique, or, "les effets aigus peuvent être générateurs de coûts". L'effet cocktail de ces différents polluants n'a pas non plus été pris en compte, car peu abordé par les évaluations sanitaires.

Les auteurs estiment donc que la poursuite de ces travaux pourrait prendre en compte le formaldéhyde, les moisissures, l'effet cocktail. Une approche par source de pollution (ameublement, produits ménagers…) leur paraît également pertinente.

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Comment les lobbies nous font croire qu’il n’y a pas de problème avec les ondes électromagnétiques

Comment les lobbies nous font croire qu’il n’y a pas de problème avec les ondes électromagnétiques | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

L’Assemblée nationale examine le 22 janvier une proposition de loi sur l’exposition aux rayonnements électromagnétiques produits par les téléphones portables et autres wifi. Une proposition très faible dans un domaine où le poids des lobbies est particulièrement pesant. Enquête.

Stéphane NEREAU's insight:

Petit à petit, les preuves s’accumulent. En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer a classé les ondes électromagnétiques dans le groupe des "agents peut-être cancérigènes pour l’homme". En 2012, le rapport "BioInitiative", au terme de l’étude de plus de 1 800 publications sur ces ondes, a conclu que "les effets biologiques [en] sont établis", même "à des niveaux d’exposition très bas". En octobre 2013, en France, le rapport de référence pour les décideurs a été réactualisé par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire). Il indique qu’il n’y a pas "d’effet avéré" des ondes sur la santé humaine... Mais il recommande quand même la prudence, notamment de limiter l’exposition des enfants aux téléphones portables.

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Le CO2 n'est pas pertinent pour évaluer la qualité sanitaire de l'air intérieur

Le CO2 n'est pas pertinent pour évaluer la qualité sanitaire de l'air intérieur | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it
La seule mesure du CO2 ne peut être considérée comme un indicateur de qualité sanitaire de l'air intérieur, estime l'Anses qui ne prévoit pas de valeur guide de qualité d'air intérieur (VGAI) pour ce polluant, faute de données épidémiologiques.
Stéphane NEREAU's insight:

Résultats : "en l'état actuel des connaissances", l'Anses estime qu'il "n'apparaît pas pertinent de construire une VGAI" pour le CO2 "fondée sur ses effets propres". En effet, plusieurs études rapportent "des concentrations associées à des effets sanitaires intrinsèques du CO2 (seuil à environ 10.000 ppm correspondant à l'apparition d'une acidose respiratoire (baisse du pH sanguin), premier effet critique du CO2)", explique l'Agence. Une acidose respiratoire a en effet été observée à partir d'un niveau d'exposition de 1% (10.000 ppm) pendant au moins 30 minutes chez un adulte en bonne santé avec une charge physique modérée. Cet effet critique pourrait apparaître à un niveau inférieur chez les populations sensibles. Ces concentrations seuil "sont supérieures aux valeurs limites réglementaire et/ou normative de qualité du renouvellement d'air en France et au niveau international, qui varient usuellement entre 1.000 et 1.500 ppm de CO2".

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Nanotechnologies et santé : qui financera l’évaluation des risques ?

Nanotechnologies et santé : qui financera l’évaluation des risques ? | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

L’évaluation des risques liés aux nanotechnologies a du retard. Et si les experts sont unanimes sur la nécessité d’augmenter les recherches, l’ampleur de la tâche est titanesque. Des centaines de nanomatériaux différents sont déjà sur le marché français. La recherche publique consacre aujourd’hui moins de 5 % de son budget "nano" à cette question des risques. Plusieurs associations réclament une contribution financière des entreprises.

Stéphane NEREAU's insight:

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) est formelle. Son rapport, publié le 15 mai dernier, pointe "les lacunes" dans la connaissance des risques liés aux nanotechnologies et recommande d’augmenter l’évaluation de leurs effets sanitaires. Or la tâche est gigantesque pour découvrir quel impact ces molécules invisibles - de l'ordre du milliardième de mètre - peuvent avoir sur le corps humain.

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Substances reprotoxiques et PE : un manque de données pointé par l'Anses

Substances reprotoxiques et PE : un manque de données pointé par l'Anses | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

Dans un avis, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pointe le manque de données disponibles pour cinq substances reprotoxiques et/ou perturbatrices endocriniennes, et formule des recommandations pour réduire l'exposition à ces dernières.

Stéphane NEREAU's insight:

Alors que la définition européenne du "caractère perturbateur endocrinien" peine à aboutir, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) vient de rendre un avis sur deux de ces substances : l'o-phénylphénol (OPP), utilisé pour ses propriétés biocides comme désinfectant et conservateur ainsi que le methyl tert-butyl éther (MTBE), utilisé comme additif dans l'essence.

La Direction générale de la santé (DGS) a en effet saisi l'Agence en 2009 pour réaliser une expertise sur les risques sanitaires, que ce soit pour les professionnels ou le grand public, liés à l'exposition à une trentaine de substances reprotoxiques et/ou perturbatrices endocriniennes (PE).

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Nanomatériaux : un encadrement réglementaire européen est nécessaire, selon l'Anses

Nanomatériaux : un encadrement réglementaire européen est nécessaire, selon l'Anses | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

Face à leur déploiement rapide dans des produits du quotidien et aux risques toxicologiques identifiés pour certains d'entre eux, l'Agence de sécurité sanitaire demande un encadrement renforcé des nanos dans le cadre des règlements Reach et CLP.

Stéphane NEREAU's insight:

"Les caractéristiques de danger sont très diverses et des difficultés existent pour appréhender l'exposition de l'homme et de l'environnement. Cependant, devant la toxicité de certains nanomatériaux sur des organismes vivants, il apparaît nécessaire de mettre en place à l'échelle européenne les outils pour encadrer leur utilisation", estime Marc Mortureux, directeur général de l'agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), lors de la présentation d'un avis sur l'évaluation des risques liés à ces substances, le 15 mai. Il faut "limiter la mise sur le marché de produits susceptibles de libérer des nanos toxiques pour l'environnement et pour l'homme", estime Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques.

Enfin, l'Anses recommande de s'appuyer sur les méthodologies utilisées pour les substances de taille nanométrique naturelles ou produites non intentionnellement (particules fines dans l'air…), plus avancées que les recherches sur les nanomatériaux.

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Bisphénol A : l'incertitude scientifique ne doit pas écarter les risques probables, selon l'Anses

De janvier à mars 2014, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a mis en consultation son projet d'avis sur l'évaluation des risques liés au bisphénol A (BPA). Après avoir analysé 450 études, l'Efsa soulignait les effets toxiques probables de cette substance sur le rein, le foie et la glande mammaire. Elle estimait que, dans un contexte de très forte incertitude scientifique, le BPA présentait de faibles risques pour les consommateurs exposés via l'alimentation et les tickets de caisse mais proposait néanmoins, à titre provisoire, de diviser par dix le seuil d'exposition des consommateurs.

Stéphane NEREAU's insight:

L'Anses salue le fait que que la nouvelle évaluation des risques réalisée par l'Efsa s'appuie sur des études non prises en compte jusque-là, sur l'exposition par voie orale et par voie sous-cutanée. "Par ailleurs, l'Efsa a élargi sa sélection à des études qu'elle ne considérait pas jusqu'ici, prenant ainsi en compte des travaux supplémentaires dans son évaluation des risques".

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L'Europe réévalue la toxicité du bisphénol A

L'Europe réévalue la toxicité du bisphénol A | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it
La dose journalière admissible de ce perturbateur endocrinien a été provisoirement divisée par dix, mais reste entre 1 000 et 2 000 fois supérieure à celle qui peut être dérivée des travaux de l'agence sanitaire française.
Stéphane NEREAU's insight:

Les expertises de l'EFSA et de l'Anses divergent donc d'un facteur 2 000 environ. L'agence française a annoncé, dans un communiqué du 17 janvier, qu'elle transmettrait avant le 13 mars ses commentaires à son homologue européenne.

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Pollution: pas plus de deux portions de poisson par semaine

Pollution: pas plus de deux portions de poisson par semaine | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

L'agence de sécurité alimentaire (Anses) recommande de consommer deux portions de poisson par semaine, mais pas plus, un équilibre entre nos besoins nutritifs et les risques de contamination au mercure ou aux PCB.

Stéphane NEREAU's insight:

L'agence précise avoir fixé sa recommandation pour la population générale afin de permettre une "couverture optimale" des besoins en nutriments tout en limitant les risques de contamination. Mais pour bien faire, les consommateurs sont incités à manger leurs deux portions de poisson "en variant les espèces et les lieux d'approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche) dans le cadre d'une alimentation diversifiée".

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