L’Acnusa, ou « gendarme des aéroports », plaide, dans son dernier rapport d’activité, pour la généralisation des moyens de substitution en électricité et en climatisation, afin de réduire l’utilisation des moteurs auxiliaires au sol, jugés trop polluants. L’association Airparif ajoute que les aéroports parisiens représentent 6% des émissions d’oxydes d’azote en Île-de-France.
Il est ainsi possible de couper les réacteurs dès le bout de la piste à atterrissage et de passer en mode de propulsion électrique jusqu’à la passerelle (et inversement au décollage) : c’est le système de taxiage électrique qui permet de réduire la consommation de carburant de 4%. En outre, cela réduirait les nuisances sonores, tout en économisant de l’énergie et en diminuant les émissions de gaz à effet de serre.