Si la catastrophe de Fukushima a, depuis près de trois ans maintenant, quelque peu ralenti la croissance des moyens de production nucléaire en Europe, elle a également encouragé et favorisé une mobilisation générale des professionnels du secteur à l’échelle européenne. Les dirigeants des différents organismes de régulation nucléaire et de radioprotection en Europe ont en effet développé conjointement, dans le cadre des associations de collaboration européenne Herca et Wenra, une nouvelle approche destinée à optimiser la coordination transfrontalière dans l’éventualité d’un accident nucléaire, y compris pour un événement aussi grave que la catastrophe japonaise.
"Le manque de masques au coeur de la crise du Covid-19 l'a révélé au grand jour, mais le constat s'applique aussi au nucléaire : « il y a un déficit de culture de précaution dans notre pays », a estimé ce mercredi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Bernard Doroszczuk, auditionné au Sénat, à l'occasion de la remise de son rapport annuel."