Malgré des progrès depuis 2007, les concentrations d'ozone au sol ont dépassé les limites juridiques dans tous les États membres en 2013, relève un rapport de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). L'Agence européenne pour l'environnement (AEE) vient de publier un rapport sur les concentrations d'ozone troposphérique. Résultats : le nombre de transgressions des limites européennes est élevé, mais, paradoxalement, les niveaux atteints sont les plus bas depuis le début des évaluations en 1997. "Depuis 2007, les niveaux d'ozone sont passés en dessous de leurs niveaux habituels, indique le rapport, précisant que l'année 2013 ne déroge pas à la règle." Selon des études scientifiques récentes, la pollution liée à l'ozone troposphérique pose cependant des risques pour la santé des êtres humains, même à des niveaux très faibles. "Cela signifie que les niveaux sont toujours beaucoup trop élevés", assure l'AEE.
L’avenir s’annonce des plus délicats. A la question de savoir si la poursuite des politiques mises en œuvre suffira pour atteindre les buts fixés par le train de mesures adopté le 24 octobre, l’AEE répond résolument par la négative. «Il faudra élaborer de nouvelles politiques pour être sûr d’atteindre l’objectif des 40%», poursuit l’agence de Copenhague.