Chaque année, nous consommons plus de ressources que la Terre peut reconstituer, et cet écart se creuse sans cesse, selon l'ONG Global Footprint Network. Si la planète était une entreprise, elle serait condamnée à la faillite. Mais que faisons-nous pour redresser Planète inc.? Pas grand-chose, du moins pas suffisamment. Souffrons-nous du syndrome de l'île de Pâques
Jared Diamond, l'auteur du classique Effondrement (Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie), a peut-être mieux que quiconque cerné le défi auquel nous sommes tous confrontés.
En 2012, dans en entretien au quotidien Le Monde, il posait ainsi crûment le choix auquel l'humanité est confrontée à l'avenir, alors que la population mondiale continue de croître et que les besoins économiques, en ressources et en énergie, progressent sans cesse.
«L’humanité est engagée dans une course entre deux attelages. L’attelage de la durabilité et celui de l’autodestruction. Aujourd’hui, les chevaux courent à peu près à la même vitesse, et personne ne sait qui va l’emporter. »
Saurons-nous choisir le bon attelage?