Les consortiums GDF Suez/Areva et EDF/WPD/Alstom sont aujourd’hui candidats à un appel d’offres lancé par l’État en 2013 pour l’attribution de parcs éoliens offshore en Vendée. Alors qu’Alstom annonce un déploiement industriel solide, mais mis en péril par l’incertitude entourant l’attribution des parcs, Areva évoque des promesses confuses qui mettent en doute la pérennité de ses projets. Quelles seront les véritables retombées économiques de cet appel d’offres vendéen ?
Dans quelques jours, la nouvelle ministre de l’Écologie et de l’Énergie Ségolène Royale devra rendre sa décision concernant l’appel d’offres pour des parcs éoliens offshore en Vendée. Deux consortiums sont en lice : d’un côté EDF EN, Alstom et WPD, de l’autre GDF Suez, Areva, EDP Renovaveis et Neoen Marine. Les projets des candidats sont déjà présentés et chacun y voit les perspectives qui l’intéressent : environnementales, industrielles et surtout économiques. En effet, qui dit installations de parcs éoliens offshore, dit ouvertures d’usines et de centres de maintenance et par la même occasion, créations massives d’emplois pour les villes et les régions choisies par les consortiums. Ces dernières regardent donc de près les révélations sur les déploiements industriels annoncés, parfois difficiles à suivre.