Le groupe a été éliminé d’un appel d’offres lancé à la suite de l’accident de Fukushima.
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La mise en œuvre de ces équipements de sûreté est de longue haleine pour EDF. Le groupe avait lancé un premier appel d’offre en 2012, avant de le déclarer infructueux en raison de propositions jugées trop coûteuses. « Un diesel d’ultime secours coûte entre 30 et 50 millions d’euros. Il en faudra un pour chaque réacteur, soit un coût total de l’ordre de 2 milliards d’euros », avait indiqué le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lors de la présentation de son audit post-Fukushima, il y a deux ans. L’ensemble des prescriptions réglementaires a été évalué autour de 10 milliards d’euros par EDF : il faudra notamment créer pour chacune des dix-neuf centrales un centre local de crise « bunkerisé » doté d’une salle de commande à distance des réacteurs, organiser une force d’intervention rapide, mettre en œuvre une source d’eau alternative, etc.